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NOUS est une collaboration de Lidija Commeça avec la performeuse Géraldine Berger de Lyon. 

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En résilience.

Le texte Parité, extrait du livre Je danse encore après minuit de

Florentine Rey a été lu par Géraldine, un matin, en allant faire des courses,

...et en pensant aux trop nombreuses femmes blessées par leurs hommes.

 

Emotional resilience.

The text Parité, taken from the book Je danse encore après minuit  by Florentine Rey, was read by Géraldine one morning while going shopping

...and thinking of all the women experiencing domestic violence.

 

It's about violence against women.  About domestic violence. It's about awareness. And it's  about  emotional resilience.

Voix: Géraldine

Vidéo: Lidija

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En résilience.

L’extrait du texte de Baptiste Morizot Manières d’être vivant a été lu par Géraldine dans une cave grâce à une femme artiste, «à l’arrêt», qui lui a envoyé en «carte de vœux» pour la nouvelle année.

Emotional resilience.

The excerpt from Baptiste Morizot's text Manières d'être vivant was read by Géraldine in a cave thanks to a "stand-by" woman artist who sent it to her as a "greeting card" for the new year.

La navigation négative Comment choisir un cap dans ce chaos? Il existe en marine la pratique de la navigation négative, elle sert volontiers pour s’orienter dans l’existence. [...] Naviguer bien consiste à chercher à perdre systématiquement tout repère. C’est un art intrigant. Naviguer en s’éloignant chaque fois du seul point identifiable, connu: prendre l’inconnu comme boussole, l’absence de repère visible comme signe qu’on est au bon endroit, parce que chaque repère connu est le signe qu’on est au mauvais. N’être rassuré, sûr de son chemin, certain de son cap, que lorsqu’on atteint l’inconnu. C’est l’art de se maintenir sur le blanc de la carte, sur les zone non arpentées: l’incertitude devient sécurité, et cap pour avancer. Negative navigation How to choose a course in this chaos? There is in the navy the practice of negative navigation, it is readily used to orientate oneself in existence. [...] Navigating well consists in seeking to systematically lose all reference points. It is an intriguing art. Navigate away each time from the only identifiable, known point: take the unknown as a compass, the absence of a visible landmark as a sign that you are in the right place, because each known landmark is the sign that you are in a bad one. Only be reassured, sure of your way, certain of your course, when you reach the unknown. It is the art of staying on the white of the map, on unsurveyed areas: uncertainty becomes security, and the course to move forward.

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En résilience.

Pour les faibles de cœur, les malades et les blessés. Avril 2021.

Es saß ein klein wild Vögelein is a German Minnelied from Transylvania. 

Danse de la main: Géraldine

Chant: Lidija

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En réslilience.

Les paroles de la chanson Tout fout le camp, écrites par Raymond Asso et mises en musique par Jules Gallaud ont éte fredonnées derrière une fenêtre, face à un rayon de soleil du dehors. 

Et lá-haut les corbeaux

nous voient si petits, si petits,

Tournent comme de fous

Et crient: À nous! À nous!

La vie pourrait être si belles

Si l'on voulait vivre d'abord

Pourquoi se creuser la cervelle

Quand y a du bon soleil dehors!

Chant: Géraldine 

Vidéo: Lidija

En résilience.

Les mots du discours de Suède écrit par Albert Camus, en 1957 en remerciement du prix Nobel, ont été lu par Géraldine un matin à la maison, en réécoutant la radio, par dessus la voix de Vincent Lindon. 

Je ne puis vivre personellement sans mon art. Mais je n'ai jamais placé cet art au-dessus de tout. S'il m'est nécessaire au contraire, c'est qu'il ne se sépare de personne et me permet de vivre tel que je suis, au niveau te tous. L'art n'est pas à mes yeux une réjouissance solitaire. Il est un moyen d'emouvoir le plus grand nombre d'hommes en leur plus grand nombre d'hommes en leur offrant une image privilégiée des souffrances et des joies communes.

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En résilience.

L’extrait du texte «Continent» a été écrit et lu par Stéphane Bonnard avec Géraldine le soir de Noël, en pensant à celles et ceux qui ouvrent et occupent illégalement les bâtiments pour les personnes sans logements.

 

Emotional resilience.

The excerpt from the text "Continent" was written and read by Stéphane Bonnard and Géraldine on Christmas Eve, thinking of those who illegally open and occupy buildings for people without housing.

Nous dansons. Nous chauffons l'asphalte. Nos corps mêlés. Nos chairs dégoulinantes. Nous dansons. Nos têtes ivres de nos souffles. Au bord du vide. De l'abîme. Nous sommes là. Nous sommes encore lá. Nous avalons la nuit. Nous célébrons l'aube. Nous ouvrons grand le portail. Nous débordons les places interdites, nous 𝘯𝘰𝘶𝘴 déplions dans les artères délabrées de la ville, nous nous submergeons les avenues désertées, nous envahissons un immeuble aux portes scellées, nous jaillissons dans les classes murées d'un collège, nous surgissons dans un hôpital effondré, nous accostons un village au flanc d'une montagne. Nous occupons.

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En résilience.

Une femme est une femme est une femme.

Un confinement est un confinement est un confinement.

Was geschieht hier?

Und wo bin ich?

Wo führt das Ganze mich nur hin? 

Que se passe-ti-il ici?

Et où suis-je?

Où tout cela me mène-t-il?

Vidéo: Géraldine Berger

Chuchotement: Lidija

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En résilience.

L'extrait du texte de Françoise Sagan Bonjour Tristesse a été choisi et lu par Lidija pour la vidéo de Géraldine.

Sur ce sentiment inconnu dont l'ennui, la douceur m'obsèdent, j'hésite à apposer le nom, le beau nom grave de tristesse. C'est un sentiment si complet, si égoïste que j'en ai presque honte alors que la tristesse m'a toujours paru honorable. Je ne la connaissais pas, elle, mais l'ennui, le regret, plus rarement le remords. Aujourd'hui, quelques chose se replie sur moi comme une soie, énervante et douce, et me sépare des autres.

En résilience.

Texte: Ivo Andrić 
Musique: Tomaso Albinoni ~ Adagio in sol minore, interprété par julyoofficial 

Video: Géraldine

Voix: Lidija

Ne ruši sve mostove, mozda ćeš se vratiti. Nisi ptica ni leptir obalom što leti, kad nema mostova uzalud je čeznuti, uzalud je shvatiti, uzalud je htjeti. N'abats pas tous les ponts sur lesquels tu pourrais revenir. Tu n'es pas un oiseau ou un papillon volant le long de la côte. S'il n'y a pas de ponts, c'est en vain de désirer, c'est en vain de comprendre, c'est en vain de vouloir. Do not burn all the bridges, you may return. You're no bird or butterfly flying along the shore. When there are no bridges, it is futile to yearn. It is futile to comprehend, it is futile to wish for.

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En résilience.

Le texte de la chanson «L’irréel», écrit entre autres par Alain Bashung, a été dit par Géraldine un matin très tôt dans une salle publique occupée par une seule personne pour des raisons de distanciation sociale.

Emotional resilience.

The lyrics of the song "L’irréel", written among others by Alain Bashung, was recited on an early morning by Géraldine in a public room occupied by just one person, for reasons of social distancing.

 

Continents à la dérive Qui m'aime me suive Gouffres avides Tendez-moi la main Rêves et ravins Règlent nos moulins Calent nos chagrins Le temps écrit sa musique Sur des portées disparues Et l'orchestre aura beau faire pénitence Un jour j'irai vers l'irréel Tester le materiel Voir à quoi s'adonne La madone Un jour j'irai vers une ombrelle Y seras-tu Continents à la dérive Une vague idée me guide C'est l'heure où je me glisse À l'article de l'amour Je redeviendrai l'enfant terrible Que tu aimais Un jour j'irai vers l'irréel Un jour j'irai vers une ombrelle Y seras-tu Emotional resilience. The lyrics of the song "L’irréel", written among others by Alain Bashung, was recited on an early morning by Géraldine in a public room occupied by just one person, for reasons of social distancing. Drifting continents Whoever loves me, follow me Greedy chasms Reach out to me Dreams and ravines Regulate our mills Calm our sorrows Time writes its music On lost staves And the orchestra may well do penance One day I will go towards the unreal Test the material See what is involved Madonna One day I will go to a parasol Will you be there Drifting continents A vague idea guides me This is the hour hen I slip in Into the gasps To the article of love I will become the enfant terrible again That you once loved One day I will go towards the unreal One day I will go to a parasol Will you be there

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En résilience.

Hommage à Jacques. Extrait du texte Aimer de Miléna Kartowski-Aïach improvisé sur la contrebasse d’Emmanuelle Delahaye.

Chant: Géraldine

Contrebasse: Emmnuelle Delahaye

Vidéo: Lidija

 

 

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En résilience.

Assemblages are open-ended gatherings. They allow us to ask about communal effects without assuming them. They show us potential histories in the making.

Anna Lowenhaupt Tsing ~ The Mushroom at the End of the World

Les agencements sont des rassemblements ouverts. Ils nous permettent de nous interroger sur des effets decommunauté (...). Ils nous montrent la possibilité de tissser des histoires à partir de ce qui, toujours, est en train de se refaçonner.

Anna Lowenhaupt Tsing ~ Le champignon de la fin du monde

Vidéo & sélection de texte:  Géraldine

Sifflement & voix: Lidija

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En résilience.

L’extrait de «Lélia» de George Sand à été interprété par Lidija pour la vidéo de Géraldine. Hommage à toutes les personnes qui n’ont pas pu lutter contre le virus.

 

Emotional resilience.

The excerpt from "Lélia" by George Sand was performed by Lidija for the video by Géraldine. Tribute to all those who were unable to fight the virus.

Reviens donc, ô ma douleur! Pourquoi m'as-tu quitée? Si je ne puis avoir d'ature amie que toi, du moins je ne veux pas te perdre. N'es-tu pas mon héritage et mon lot? C'est par toi seule que l'homme est grand.

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En réslience. 

Les mots de Rainer Maria Rilke ont été dit par Géraldine devant une fenêtre d'un bureau vide. En face d'un magasin de perles, non essentiel, fermé pour liquidation. 

Après une journée de vent,

dans une paix infinie,

le soir se réconcilie

comme un docile amant.

Tout devient calme, clarté ...

Mais à l'horizon s'étage,

éclairé et doré,

un beau bas-relief de nuages.

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En résilience.

Les mots de Rainer Maria Rilke ont été dit par Géraldine devant les libres images des Femen couronnées de fleurs, protestant contre la loi de la sécurité globale, article 24, contre la liberté de la presse.

Seule, ô abondante fleur,

tu crées ton propre espace;

tu te mires dans une glace

d'odeur.

Ton parfum entoure comme d'autres pétales

ton innombrable calice.

Je te retiens, tu t'étales,

prodigieuse actrice.

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En réslience.

Les mots de Rainer Maria Rilke ont été dit par Géraldine à La Place de la Comédie, devant le panneau du jour 25 Novembre: Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes.

Il suffit que, sur un balcon

ou dans l'encadrement d'une fenêtre,

une femme hésite ..., pour être

celle que nous perdons

en l'ayant vue apparaître.

Et si elle lève les bras

pour nouer ses cheveux, tendre vase:

combine notre perte par là

gagne soudain d'emphase

et notre malheur d'éclat!

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En réslience.

Les mots de Rainer Maria Rilke ont été dit devant le collège sans frontières Maurice Sève évacué le 27 Octobre 2020. 

Après une journée de vent,

dans une paix infinie,

le soir se réconsilie

comme un docile amant.

Tout devient calme, clarté...

Mais à l'horizon s'etage,

éclairé et doré,

un beau bas-relief de nuages.

En réslience.

Avec Géraldine et Mö de Lanfé (dessin).  Les mots du texte d’Olivia ont été dit allongée dans un lit en rêvant à demain. Olivia, lectrice du journal «Le Monde» a livré son rêve «d’après» dans un article de Charlotte Herzog publié le 23 Décembre. «Après tout ça, on s’embrassera, et surtout, on dansera».

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En résilience.

Pour tous les amoureux non conventionnels.

Emotional resilience.

For all unconventional lovers.

Un extrait de la chanson folk irlandaise One, I Love.

Vidéo: Géraldine

Chant: Lidija

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